La Turquie et l'Iran doivent servir de médiateurs dans les conflits en Syrie et en Irak afin d'arrêter l'effusion de sang dans ces pays, a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien Hassan Rohani à Téhéran.
"Plus de 100.000 personnes ont péri en Irak et au moins 300.000 autres en Syrie. Je ne divise pas ces victimes en sunnites et chiites. Ce qui importe, c'est que des gens – des musulmans – y sont tués. L'Iran et la Turquie doivent servir de médiateurs entre les parties belligérantes", a indiqué M. Erdogan.
La Turquie et l'Iran occupent des positions différentes sur le conflit syrien. Alors que Téhéran soutient le président Bachar el-Assad, Ankara œuvre pour le chasser du pouvoir en l'accusant d'avoir provoqué des hostilités en Syrie. Il n'en reste pas moins que les deux pays s'accordent sur la nécessité de combattre le groupe terroriste Etat islamique (EI).