Le contrat sur la livraison d'avions de combat français Rafale en Inde est toujours en vigueur malgré les divergences entre les parties, a annoncé mardi l'ambassadeur de France en Inde François Richier.
Selon l'ambassadeur, la livraison des Rafale en Inde sera évoquée lors d'une visite du premier ministre indien Narendra Modi en France programmée pour les 10 et 11 avril.
Le président français François Hollande a annoncé mardi qu'il n'y aurait pas d'annonce sur la vente de Rafale à l'Inde avant la visite de M.Modi à Paris. "Nous aurons des discussions sur le sujet que vous avez évoqué et il n'y aura pas d'annonce qui sera faite avant", a indiqué le chef de l'Etat.
D'après les médias indiens, le ministère indien de la Défense envisage de renoncer à l'acquisition de 126 chasseurs Rafale qui ont remporté un appel d'offres en 2012, en raison du prix élevé de ces appareils. Selon des sources au ministère indien de la Défense, l'Inde pourrait devenir sur sa décision suite à l'augmentation du coût de projet de 12 à 20 milliards de dollars et au refus de Paris de transmettre des technologies à la partie indienne.
Le contrat franco-indien prévoit la fabrication de 18 appareils en France, puis de 108 avions sous licence sur place.
Le ministre de la Défense Manohar Parrikar a antérieurement déclaré que les négociations sur l'achat de Rafale français n'arrivaient pas à aboutir depuis trois ans, parce que les producteurs français refusaient de respecter les conditions de l'appel d'offres lancé par l'armée de l'air indienne.
Dans ce contexte, le ministère indien des Affaires étrangères a noté que les chasseurs polyvalents russes Sukhoi Su-30MKI étaient fiables et moins chers que les Rafale.