Selon le chef du "cabinet fantôme" Boris Kolesnikov, qui a accordé une interview à la chaîne ukrainienne Inter, les priorités en sont la paix dans le Donbass, la réforme constitutionnelle, la réduction des dépenses publiques et l'ouverture des marchés.
"Si le salaire à Kiev était de 650 dollars, avec un taux de change de huit hryvnias pour un dollar, de 550 dollars dans la région de Donetsk et de 450 dollars en Ukraine — oui nous voulons une telle revanche. Il faut demander à la société si elle souhaite une telle revanche ou non. Je pense que la réponse est évidente", souligne Kolesnikov.
"Il n'y aura pas de stabilité sans la paix. La paix règle au moins deux problèmes. Le plus important étant que les gens cesseront de mourir. Aussi bien les habitants pacifiques du sud-est que les militaires ukrainiens. C'est le plus important", note-t-il.
Ce dernier a également souligné l'importance de la réforme constitutionnelle, qui fixera les initiatives de paix.
"La tâche la plus importante consiste à transmettre, à rapprocher le pouvoir des gens. Prendre les pouvoirs au centre pour le partager entre toutes les régions de l'Ukraine. Si le Donbass a besoin aujourd'hui de quelque chose pour la paix, alors il faut l'accepter", dit Kolesnikov.
Selon lui, les régions doivent avoir des pouvoirs égaux. De plus, Kolesnikov appelle à supprimer les dépenses excessives pour l'entretien du pouvoir, qui s'élèvent à 60 milliards de hryvnias, et à dépenser cet argent pour les besoins sociaux.
En ce qui concerne l'activité économique extérieure, Boris Kolesnikov estime qu'il est nécessaire d'ouvrir les marchés au monde entier. "L'Ukraine doit ouvrir ses marchés. Les marchés doivent être ouverts aussi bien pour l'UE que pour l'Union douanière, et surtout pour l'Amérique du Nord et l'Asie du Sud-Est", conclut-il.