Et voilà, ça y est! Ce jour a été attendu par toutes les parties intéressées de l'Europe à l'Australie. Ces négociations marathon ont duré 12 ans. Mais, au fond, des résultats concrets ne se sont esquissés que le 24 novembre 2013, date de la signature à Genève du Plan d'action conjoint. Sa signature a engagé l'étape finale du marathon laquelle a dépassé, en termes de résultats, tout ce qui a été obtenu au cours des 10 années précédentes.
L'accord-cadre obtenu le 2 avril est une étape primordiale et absolument nécessaire conduisant à un accord final. Les ministres des Affaires étrangères de sept pays sont parvenus à poser les bases du prochain accord qui doit être signé d'ici au 30 juin.
Une coentreprise internationale aidera l'Iran à repenser et à reconstruire le réacteur à eau lourde modernisé d'Arak qui ne produira plus de plutonium militaire.
Téhéran a accepté de ne pas construire de nouveaux sites d'enrichissement d'uranium pendant 15 ans et de placer sous le contrôle de l'AIEA ses centrifugeuses arrêtées et les équipements d'enrichissement.
Selon Vladimir Sajine, toutes ces mesures seront placées sous le contrôle rigoureux de l'AIEA.
La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini a déclaré: « L'Union européenne suspendra la mise en oeuvre de toutes les sanctions économiques et financières liées au nucléaire et les Etats-Unis feront de même quand l'AIEA aura constaté que l'Iran respecte tous ses engagements ».
Un grand travail reste encore à faire pour régler des formalités techniques relatives à « la réalisation de chacune des décisions concrètes qui forment dans leur ensemble l'objet du futur accord ».
Les diplomates russes estiment que cet accord aura une influence positive sur la situation générale dans le domaine de la sécurité au Proche-Orient, grâce notamment au fait que l'Iran pourra participer plus activement au règlement de toute une série de problèmes et conflits dans la région.
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