Quel prix paieront ceux qui suivent malgré eux les sanctions menaçantes de Washington contre la Russie? Le sujet mérite une attention particulière des spécialistes de tout niveau — des économistes aux écologistes en passant par les psychiatres.
On sait ce que paieront les pays obéissants de la Communauté européenne qui suivent "de leur plein gré" les directives dictées à coups de matraque depuis l'autre côté de l'océan. Ces États qui ne font pas partie du G8 mais qui ont déjà reçu un avertissement: s'ils se souvenaient soudainement de leur souveraineté et de leur indépendance, on leur rappellerait sans tarder comment cela a été "expliqué" à la Yougoslavie par des bombardements, comment on a massacré la population civile en Irak et en Syrie, comment la France et l'Allemagne ont échoué à récupérer leurs réserves d'or… Les experts de Langley et les conseillers de la Maison blanche connaissent un tas d'histoires.
Alors, qui est responsable de tous les maux qui se sont abattus sur la communauté internationale? Si le gouvernement Porochenko n'est pas coupable d'avoir déclenché la guerre civile en Ukraine et n'est pas l'auteur des décisions "pacifiques" cannibales, les libéraux convaincus sont forcés d'accuser l'URSS, qui aurait créé l'Ukraine "artificiellement".
Et tous les journalistes et les opérateurs inscrits sur les listes noires de l'Ukraine éclairée et de l'Occident, tout comme les députés russes, les membres de l'administration présidentielle, les artistes — bref, tout le monde — attisent une guerre contre un pays indépendant et pacifique pillé par la Russie, laissant la population ukrainienne qui n'a pas encore été écrasée par des chars sans gaz russe…
Or ils auront tous faim, surtout après des sanctions politiques et économiques aussi abracadabrantes contre la Russie. On ne peut qu'être surpris par l'obstination des auteurs des sanctions: ils agissent selon le principe "pour que la vache du voisin crève, même si les conséquences pourraient être deux fois pires pour nous".
Telles sont les tristes réflexions concernant l'avenir "prospère" de ceux qui creusent la tombe de l'autre, en oubliant que dans l'obscurité d'une caverne, en plus de la présence de tigres affamés, certains seront victimes de leur propre férocité. Et cette mort sera certainement terrible.
L'Europe,mal chauffée et sans électricité, pourrait effectivement tomber dans l'un des trous de sanctions politiques et économiques creusés à la Russie. Alors que cette dernière sera parfaitement chauffée et éclairée car elle assume la responsabilité de ses actes devant la population et sur l'arène internationale, ce qu'on ne peut pas dire du Vieux Continent ni du Nouveau monde.
Un psychiatre compétent semble indispensable, d'autant que le patient est la partie du monde occidental du "troisième âge". Alors que le choix du diagnostic est vaste: la mégalomanie, les trous de mémoire, la paranoïa, le gaspillage d'argent incontrôlable et une manie de détruire. De détruire le monde russe qui n'a pas besoin des directives sanguinaires de Big Brother.
C'est pourquoi mes amis qui réfléchissent reviennent de Russie en Allemagne, au Brésil, en France, en Grèce et en Italie avec des rubans de Saint-Georges sur leurs sacs-à-dos et prévoient leurs voyages à venir en Russie.