Moscou a communiqué son objectif in extremis mardi, comme les Etats-Unis, pour respecter la date du 31 mars, à laquelle les pays "prêts à le faire" étaient invités à dévoiler leurs intentions pour l'après 2020.
La Russie représente un peu moins de 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, loin derrière la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et l'Union européenne.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, futur président de la Conférence climat de l'Onu à Paris, a "salué la publication par la Russie de sa contribution nationale pour la COP21" et a invité "tous les pays à publier leur contribution dès que possible".
Après l'Union européenne (28 pays), les Etats-Unis, le Mexique, la Norvège et la Suisse, "la Russie est la sixième partie à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques à publier sa contribution", sur 196 membres.
Ces six contributions comptent pour environ un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre.