Grande-Bretagne: une élection, trois candidats hostiles à la Russie

© REUTERS / Neil HallBritain's opposition Labour Party Ed Miliband (C) poses with members of his shadow cabinet to launch his party's 2015 General Election campaign in east London, March 27, 2015
Britain's opposition Labour Party Ed Miliband (C) poses with members of his shadow cabinet to launch his party's 2015 General Election campaign in east London, March 27, 2015 - Sputnik Afrique
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Le parlement britannique a été dissous hier: cet événement marque officiellement le début de la campagne électorale.

Westminster - Sputnik Afrique
Médias: Londres exporte des produits militaires en Russie malgré les sanctions
Ed Miliband, leader du parti travailliste d'opposition en tête des sondages, a consacré sa première journée aux consultations avec les entrepreneurs pour leur assurer que le référendum sur la sortie du pays de l'UE promis par le premier ministre David Cameron serait désastreux pour le pays. En ce qui concerne les relations avec la Russie, les candidats en lice n'ont pas de sérieuses divergences. Cameron fait partie des plus fervents critiques de Moscou, et les travaillistes soutiennent le prolongement des sanctions tant que les accords de Minsk ne seront pas entièrement remplis.

Britain's Prime Minister David Cameron - Sputnik Afrique
Grande-Bretagne: Cameron prône la sortie de l'UE
Immédiatement après la dissolution, Cameron a parlé aux journalistes des réussites économiques de son gouvernement et a mis en garde contre les conséquences négatives d'une victoire éventuelle des travaillistes aux élections du 7 mai. "Vous pouvez choisir une économie en croissance qui crée des emplois, produit des moyens pour faire fonctionner le secteur de la santé publique et un gouvernement qui réduira les impôts de 30 millions de Britanniques. Ou alors vous pouvez choisir le chaos économique d'Ed Miliband, où les impôts augmenteront de plus de 3 000 livres pour chaque famille qui travaille", a déclaré le premier ministre.

Le leader de l'opposition n'a pas tardé à réagir. Devant les entrepreneurs britanniques il a fermement critiqué les plans de Cameron d'organiser fin 2017 un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Selon lui, "c'est une menace pour les emplois, les entreprises, les familles et la prospérité de la Grande-Bretagne".

Drapeaux de l'Union européenne - Sputnik Afrique
Faucons vs colombes: l’Europe divisée face aux sanctions contre la Russie
David Cameron adopte une position extrêmement intransigeante envers la Russie par rapport aux autres pays de l'UE. Mais Ed Miliband n'est pas très éloigné de ses positions. La semaine dernière il a promis en cas de victoire de faire preuve de fermeté dans ses contacts avec Vladimir Poutine. Et son QG a rappelé que le leader des travaillistes considérait comme prématurée la levée des sanctions contre Moscou tant que les accords de Minsk n'étaient pas intégralement remplis. Le vice-premier ministre britannique Nick Clegg, leader des démocrates libéraux (troisième force politique du pays), adopte une position similaire. Il avait appelé plutôt à retirer à la Russie le droit d'organiser le Mondial 2018 de football. Ainsi, quel que soit le résultat des élections de mai, la position de Londres vis-à-vis de la Russie ne devrait pas changer.

Cette campagne est déjà la plus imprévisible des dernières décennies. En début de semaine dernière les conservateurs et les travaillistes obtenaient les mêmes scores dans les sondages. L'étude de YouGov rendue publique dimanche a montré que le parti d'Ed Miliband avait pris une avance de 4%. Mais l'écart pourrait encore changer d'ici le vote.

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