Selon la boîte noire, Lubitz aurait profité de la sortie du chef de bord Patrick Sondheimer de la cabine pour s'enfermer à l'intérieur et envoyer l'avion en piqué.
Les passagers n'ont pas compris ce qui se passait et sont restés calmes pendant les quelques minutes de la descente rapide de l'avion. La panique a commencé seulement quelques secondes avant l'impact avec la montagne, à 700 km/h. Bien évidemment, Patrick Sondheimer avait tout compris bien avant. Il a passé les dernières minutes de sa vie à tenter de débloquer la porte de la cabine — en vain.
Le lendemain de la catastrophe, les compagnies aériennes ont commencé à adopter une nouvelle règle de base: au moins deux personnes doivent désormais se trouver dans la cabine durant le vol.
Bien que la plupart des connaissances d'Andreas Lubitz ne croient pas qu'il ait pu envoyer sciemment l'appareil dans une montagne, la police allemande a perquisitionné le domicile de ses parents et son appartement de Düsseldorf. Les voisins du pilote s'en souviennent comme d'un jeune homme posé, amateur de course à pied ayant une très bonne condition physique.
Bild écrit également qu'en 2009 Lubitz avait consulté un psychiatre, se plaignant de dépression, et qu'il suivait des soins jusqu'à récemment — ce dont il n'avait rien dit à l'administration de Germanwings. Selon le New York Times, dans son appartement les enquêteurs ont retrouvé des documents médicaux attestant de problèmes de vue qui auraient pu tirer un trait sur sa carrière de pilote. Des documents ont été retrouvés dans sa poubelle, indiquant qu'il était malade et recevait des soins. Ainsi qu'un arrêt maladie pour la journée du 24 mars, déchiré.