Dans sa première interview elle appelle à "cesser d'intimider les Polonais par la guerre" en promettant de parler avec le président russe Vladimir Poutine pour surmonter la crise si elle était élue chef de l'État. Toutefois, à en juger par les derniers sondages, elle ne peut compter que sur la troisième place. La victoire reviendra très certainement au président sortant Bronislaw Komorowski.
"Je ne comprends pas ceux qui exigent d'envoyer (en Ukraine) des militaires et des armements. Ce n'est pas pour plaisanter que la Russie a inscrit dans sa doctrine l'éventualité d'utiliser l'arme nucléaire à titre préventif. On ne s'attaque pas comme ça à un tel État", a confirmé Magdalena Ogorek dans une interview accordée samedi à la chaîne TVP info. Elle a également appelé à ne pas "intimider les Polonais par la guerre" et a promis, si elle devenait présidente, de parler avec Vladimir Poutine de la normalisation des relations russo-polonaises, qui ne dépendent pas uniquement du Kremlin.
L'écart entre les deux adversaires s'est réduit depuis début mars: selon TNS Polska, 41% des Polonais sont prêts aujourd'hui à soutenir Komorowski au lieu de 49%, 24% voteraient pour Duda. Mais ce dernier a peu de chances de pourvoir réduire cet écart.