La question que je me pose le plus souvent en apprenant de nouveaux détails sur le crash est la suivante: ne contrôle-t-on absolument pas la santé psychique des pilotes embauchés en Occident?
Par expérience, je sais qu'on prenait auparavant très sérieusement la sécurité des vols et, par conséquent, la santé des pilotes dont la sécurité dépend en premier lieu. Bien sûr, il y a eu des machinations en tout genre à cette époque également, mais certainement pas dans le domaine de la sécurité des vols…
Voici un exemple anecdotique.
— Je me sens merveilleusement bien! Sauf la lumière qui se ternit parfois quand je vous vois, mais sinon tout va bien!
Le médecin méticuleux avait inscrit sur le carnet de santé du patient: "Se plaint de troubles de la vision périodiques et spontanés"…
Cette plaisanterie, puis l'inscription qui avait suivi dans le carnet de santé, avait tiré une croix sur sa carrière de pilote, alors qu'il n'avait qu'à peine trente ans. Toutes ses tentatives de prouver que c'était une mauvaise blague mal interprétée par le médecin furent vaines. Aucun membre de la commission médicale n'a pris la responsabilité d'autoriser cet homme à piloter. Comme peut-on confier la vie de dizaines de personnes à un individu qui reconnaît avoir des troubles de vision?
Ce dragueur raté a donc dû abandonner la carrière de pilote et se reconvertir pour devenir contrôleur aérien. Il a travaillé dans cette spécialité jusqu'à sa retraite…
Et quelle est la situation en Europe et aux USA?
J'aime bien regarder, sur National Geographic, l'émission Dangers dans le ciel. D'une part, elles me surprennent par la méticulosité avec laquelle les spécialistes occidentaux savent travailler en enquêtant sur les catastrophes aériennes. D'autre part, je suis stupéfait par l'attitude franchement négligente vis-à-vis du contrôle des documents.
Ainsi, un pilote d'une compagnie aérienne occidentale n'avait pas de diplôme de pilote, ce qu'on a réalisé seulement après l'enquête sur le crash de son appareil et la mort de plusieurs dizaines de personnes…
Rappelons également la révélation récente sur le professeur américain John Corcoran qui enseignait pendant 17 ans (!) dans un lycée californien sans savoir ni lire ni écrire. Il devient alors clair que quelque chose ne tourne pas rond dans l'éducation occidentale, aussi bien humanitaire que technique.
Alors que nous continuons de chercher à prendre exemple sur eux…
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