"Deux avions en provenance de Düsseldorf et Barcelone, avec à bord des proches de victimes, viennent d'atterrir", a précisé Pierre-Henry Brandet, présent sur la plate-forme aéroportuaire, où les familles doivent rencontrer le procureur de la République de Marseille et le commandant de la région de gendarmerie PACA, avant de rallier, en bus, le site de la catastrophe.
Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, il y a une "volonté commune, des familles, et des pouvoirs publics pour faire en sorte que pendant toute la période où ils vont être là, ils soient préservés, protégés, dans une sorte de bulle pour que la journée se passe au mieux".
"C'est une journée très difficile pour eux évidemment, émotionnellement", a-t-il ajouté, précisant qu'"ils vont être assez nombreux, entre 250 et 300."
Un troisième avion devait encore atterrir en provenance de Düsseldorf, avec à bord des proches des membres d'équipage, a par ailleurs précisé le porte-parole de la compagnie Lufthansa, Marc Eskenazi.
Les familles et proche de victimes ont rejoint une salle à l'étage de l'aéroport, où le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, et le Général Galtier, commandant la région de gendarmerie PACA, doivent leur donner des indications sur l'enquête en cours.
"Les familles ne souhaitent pas de contact avec l'extérieur. Elles ne souhaitent pas rencontrer la presse, elles viennent là pour se recueillir sur les lieux du drame, pour avoir des explications qui vont leur être fournies par le procureur avec les gendarmes qui vont leur faire un point sur l'enquête", a expliqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur.