L'équipage de l'Airbus A320 de Germanwings, qui s'est écrasé mardi dans les Alpes françaises, avait communiqué avec les contrôleurs aériens français avant d'entamer une descente sans en avoir demandé l'autorisation, est-il indiqué dans un rapport publié mercredi par le magazine allemand Bild.
Selon le premier rapport consacré à l'historique du vol 4U9525, que tous les systèmes de bord de l'appareil étaient en bon état. L'avion a confirmé avoir reçu les indications des aiguilleurs du ciel français à 10h30 locales.
Il a entamé une descente sans en avoir demandé l'autorisation à 10h31'02. D'après les radars français, il perdait de l'altitude avec une vitesse de 17,8 mètres par seconde. Les contrôleurs aériens ont essayé en vain de rétablir le contact avec l'Airbus. A 10h35'08, ils essayaient toujours de contacter l'équipage, selon le rapport.
A 10h35, les secours ont été alertés. Les contrôleurs aériens ont tenté de rétablir la communication avec l'équipage jusqu'à la disparition de l'appareil des écrans radars à 10h40. Sa vitesse au moment de disparition était de 1,890 m/s.
A 10h49, deux hélicoptères de sauvetage se sont rendus dans le secteur où l'avion a cessé de répondre aux appels. Ils ont repéré les débris de l'Airbus à 11h10.
L'Airbus A320 de la compagnie low cost allemande Germanwings reliant Barcelone à Düsseldorf s'est écrasé mardi dans les Alpes-de-Haute-Provence, près de la ville de Barcelonnette, sans laisser de survivant. 150 personnes se trouvaient à bord de l'avion.