Selon le ministre, la création d'une zone d'exclusion aérienne permettra d'empêcher les rebelles houthis de bombarder le pays.
M.Yassine a en outre plaidé en faveur d'une ingérence militaire urgente des monarchies du Golfe. "Il vaut mieux que le Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) s'ingère maintenant pour sauver le Yémen des houthis tant que la situation est sous contrôle et qu'on peut encore faire quelque chose", a déclaré M.Yassine à RIA Novosti.
D'après le ministre Yassine, le président du Yémen Abd Rabo Mansour Hadi "se trouve en lieu sûr et exerce ses fonctions", il représentera le pays au sommet de la Ligue arabe programmé pour les 28 et 29 mars.
Le président se trouve dans son fief d'Aden depuis le 21 février. Il a fui la capitale Sanaa, contrôlée depuis janvier par les rebelles du groupe Ansarullah (branche politique du mouvement chiite des Houthis), et cherche à reprendre le contrôle du pays. Plusieurs pays dont la France ont fermé leurs ambassades à Sanaa.
Depuis l'insurrection populaire de 2011, dans le sillage du Printemps arabe, qui a poussé au départ le président Ali Abdallah Saleh, le pouvoir central a été marginalisé par deux puissants groupes militaro-religieux. Le risque d'une guerre civile ou d'une partition au Yémen est de plus en plus évoqué dans les milieux politiques.