L'Aeromobil sortira d'abord en série limitée, a déclaré le PDG de la société slovaque Juraj Vaculik dans une interview accordée à CBC. Elle coûtera "plusieurs centaines de milliers de dollars".
Hormis la voiture volante, la société compte lancer parallèlement un service de transport similaire à Uber. Un client souhaitant se rendre dans une ville, disons à 4-5 heures de sa résidence, pourra appeler une Aeromobil autoguidée par une application. En cas de disponibilité, la voiture partirait elle-même chez le client pour l'amener à la destination voulue. Les avantages sont évidents: le trajet est plus rapide que par la route, sans compter l'absence d'embouteillages ou de chauffeur trop bavard.
Un tel service semble futuriste, mais Juraj Vaculik est persuadé du succès de son projet.
L'idée d'unir l'avion et la voiture date d'avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Fulton avait réussi à le faire en 1946. Son invention, l'Airphibian, avait été la première voiture volante du monde et avait obtenu un certificat de la Direction de l'aviation civile des USA. Les ailes et la section de la queue de cet avion étaient démontables, et l'hélice était fixée au fuselage. Dotée d'un moteur V6 de 150 chevaux, la voiture pouvait voler à 200 km/h et rouler à 80 km/h. Le prototype avait du succès mais Fulton n'avait pas réussi à trouver de l'argent pour lancer sa production en grande série.
D'ici deux ans, Aeroflex pourrait sortir son hoverbike (un deux-roues volant). Au printemps 2014, la société a annoncé la sortie d'un modèle commercialisé pour environ 85 000 dollars. Elle est capable de voler à 72 km/h à presque 3,7 mètres du sol en transportant deux personnes. Aero-X a une autonomie d'1h15 avec un plein.
Parmi d'autres concepts intéressants dans le domaine automobile — la Thorium qui peut rouler pendant 100 ans sans faire le plein, ainsi que les voitures sans conducteur de Google.