Toutefois, selon la répartition présupposée des forces à la nouvelle Knesset, Netanyahu pourrait finalement obtenir une ressource plus conséquente pour former un gouvernement par rapport à ses rivaux. Cela signifie que le premier ministre sortant a toutes les chances de conserver son poste — même au sein d'une large coalition et au prix de sérieuses concessions à ses futurs partenaires.
D'après les sondages publiés la semaine dernière, l'Union sioniste, née de la fusion du Parti travailliste d'Isaac Herzog et le parti Hatnuah (Mouvement) de Tzipi Livni, pourrait obtenir 120 sièges, soit environ quatre mandats de plus que le Likoud (25 contre 21 ou 26 contre 22). Cependant, Issak Herzog (qui prétend au poste de chef du gouvernement) n'a pas beaucoup d'alliés potentiels pour former un gouvernement.
Compte tenu de la disposition des forces à la veille des législatives, les experts n'écartent pas la possibilité d'une "grande coalition" et l'adoption du principe de rotation des premiers ministres, mais sans Benjamin Netanyahu.