"Oui, nous étions prêts à le faire", a déclaré M.Poutine dans un documentaire diffusé dimanche sur la chaîne de télévision Rossiya-1 à la veille des commémorations du premier anniversaire du rattachement de la Crimée à la Russie.
"Je ne crois pas que qui que ce soit avait l'intention d'y déclencher un conflit international", a indiqué le président russe.
Toujours d'après lui, la position adoptée par la Russie en 2014 à l'égard de la situation en Ukraine était "franche et ouverte". La Crimée constitue "un territoire historiquement russe", et les Russes y résidant étaient en danger après la chute du régime de Viktor Ianoukovitch, a expliqué M.Poutine.
Après le renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014 et l'arrivée au pouvoir en Ukraine d'une coalition pro-européenne, les autorités de la république autonome ukrainienne de Crimée et de la ville de Sébastopol ont organisé un référendum à l'issue duquel plus de 90% des votants se sont prononcés en faveur de l'adhésion à la Fédération de Russie. Le 18 mars 2014, la Crimée et Sébastopol sont officiellement entrées au sein de la Russie.
Les autorités de Kiev, soutenues par l'Occident, ont dénoncé une annexion et proclamé la Crimée et Sébastopol territoires occupés.