31% des Américains ont donné une appréciation positive à la ligne générale et à la situation aux États-Unis. C'est l'indice moyen, selon les sociologues. Par exemple, à l'époque du boum économique, il s'élevait jusqu'à 71% en 1999 et avait atteint son minimum de 7% en 2008 en pleine crise financière.
Pratiquement un Américain sur cinq (18%) a répondu que le gouvernement même était le principal défi pour les USA. Ainsi, l'administration arrive première dans ce classement négatif pour le quatrième mois consécutif. Loin derrière se situent la situation économique et le chômage, qui sont considérés comme le principal problème approximativement par un Américain sur dix (respectivement 11 et 10%).
Les sociologues font toutefois remarquer que les citoyens sont enclins à témoigner un optimisme croissant vis-à-vis de la conjoncture économique, tandis que l'appréciation de leurs propres autorités ne fait que diminuer. D'après un sondage de février, 17% voyaient le gouvernement comme le principal problème et 16% l'économie. "L'insatisfaction face au gouvernement n'est pas une nouveauté pour les USA, mais auparavant ce problème ne se distinguait pas autant parmi les autres", souligne l'étude.
Parmi les autres problèmes préoccupant les Américains on retrouve, en ordre décroissant: les problèmes non réglés des immigrés clandestins, la santé, le terrorisme, l'éducation, le déclin des valeurs morales et familiales traditionnelles. Les problèmes mondiaux se trouvent traditionnellement au second plan, c'est pourquoi les questions de politique étrangère, de sécurité nationale et le renforcement de l'État islamique se trouvent à la fin de cette liste. Chacun de ces points est prioritaire pour seulement 4% des personnes interrogées. Sur fond d'émeutes à Ferguson (Missouri) et dans d'autres villes, ainsi qu'en pleine escalade des débats sur le racisme dans la police, il semble surprenant que seulement 4% des Américains considèrent les relations interraciales comme la principale difficulté.