Il y a effectivement au sein du bataillon de volontaires "Azov" des hommes qui se déclarent ouvertement nazis, et certains d'entre eux sont accusés de crimes par des civils, écrit Oren Dorell, journaliste du quotidien américain USA Today, qui s'est rendu sur le lieu du déploiement des Azov.
Le journaliste y a interviewé un sergent qui s'est présenté comme Alex et a avoué être nazi. Selon Alex, les Azov qui ont les mêmes convictions ne dépassent pas la moitié du bataillon. Alex a dit vouloir qu'un pouvoir fort, pareil à celui de l'Allemagne hitlérienne, s'instaure à Kiev. Il a juré qu'après la guerre, "ses camarades marcheraient sur Kiev" pour renverser l'actuel gouvernement corrompu.
Selon les experts, le désir de ces volontaires d’extrême droite d’"amener le combat à Kiev" est un danger pour la stabilité après le conflit.
Les Azov ont partiellement été intégrés à l’armée, et fonctionnent officiellement comme une unité de police spéciale. À l’issue du conflit, Azov et d’autres bataillons pourraient être intégrés soit à l’armée soit aux forces spéciales.