Le groupe français DCNS, qui construit notamment les porte-hélicoptères de classe Mistral destinés à la Russie, fera partie d'un consortium international chargé de mettre en place le système de défense antimissile de l'Otan, indique un communiqué du groupe.
Outre DCNS, le consortium international dirigé par le conglomérat industriel américain Leidos comprend Aselsan (Turquie), The Boeing Company et Parsons (Etats-Unis), QinetiQ (Grande-Bretagne), RIMPAC (Canada), Thales (Pays-Bas) et TMS (Allemagne).
"L'objectif de l'Otan est d'assurer l'intégration des systèmes de combat, senseurs, systèmes de contrôle et de commandement nationaux — existants et à venir — à son propre système de commandement, de contrôle, de communication et de renseignement pour mettre en place une défense active afin d'assurer la protection des territoires, des populations, des forces déployées et des infrastructures vitales des pays de l'Alliance contre un large spectre de menaces balistiques", lit-on dans le communiqué mis en ligne sur le site de DCNS.
Selon le document, le groupe français apportera son expérience en vue de définir, d'intégrer et de tester les systèmes navals développés dans le cadre du programme de défense antimissile balistique de l'Otan. DCNS travaillera sur la base d'un contrat unique, à prix ferme, pour un montant global de 77 millions de dollars.
Le consortium dirigé par Leidos "va accompagner l'Otan dans l'atteinte de cet objectif en assurant la définition, la spécification et la vérification des architectures de défense antibalistique de l'Otan", conclut le communiqué de DCNS.