C'est ce que pense Konstantin Asmolov, expert à l'Institut de l'Extrême-Orient de l'Académie des sciences de Russie. Dans une interview à Sputnik, il appelle à ne pas diaboliser Pyongyang pour cette démarche et note que pendant les exercices militaires sera lancé un nombre beaucoup plus important de missiles, notamment à courte portée. Des unités militaires britanniques, françaises, australiennes et canadiennes participent également aux exercices.
Le Japon, de son côté, a réagi aux lancement de missiles nord-coréens de manière impulsive. Le Premier ministre Shinzo Abe a ordonné aux forces de l'ordre de recueillir toutes les informations à ce sujet, en étroite collaboration avec la Corée du Sud et les États-Unis pour assurer la sécurité des airs et de la mer. Il a également demandé d'informer rapidement la population sur la "menace nord-coréenne".