Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du Parti de Gauche (PG) et député européen, a pris mercredi sur son blog la défense de Vladimir Poutine, "première victime politique" du meurtre de Boris Nemtsov.
"La première victime politique de cet assassinat est Vladimir Poutine. Car il a été aussitôt traîné dans la boue par toute la presse «libre, éthique et indépendante» du monde entier, dénonciatrice ardente, sur ordre, des armes de destruction massive de Saddam Hussein, de l'Iran et de tous les autres articles de propagande prémâchée des USA", indique le député européen.
Le malheureux a été assassiné à "la veille de la manifestation à laquelle il avait appelé en compagnie d'une autre grande figure de l'opposition, le raciste et antisémite Alexeï Navalny", rappelle l'ancien candidat du Parti de Gauche à la présidentielle.
Selon lui, "Boris Nemtsov était un opposant extrêmement confortable pour Poutine car il était caricaturalement acquis aux ennemis de la Russie. Il était donc sans aucun danger politique et parfaitement inconnu de «l'opinion occidentale» avant sa mort".
"L'apologie de Nemtsov, illustrissime inconnu avant son meurtre, fonctionne comme un piège à naïf pour créer une ambiance de «Sadamisation» contre Poutine", conclut le leader du Parti de Gauche.