"Si Washington continue sa pression excessive concernant les prix du pétrole, l’Ukraine, et l’élargissement de l’Otan, si les USA modifient trop profondément l’équilibre des forces dans l’Océan pacifique contre la Chine, alors Moscou et Pékin pourraient réellement avancer vers une alliance formelle, même si elle n’aurait pas forcément la forme qu’ils souhaiteraient", écrit l’édition.
Il est cependant encore trop tôt pour qualifier les relations russo-chinoises d’alliance ou de partenariat, souligne le journal.
The Diplomat rappelle que les présidents russe et chinois Vladimir Poutine et Xi Jinping ont beaucoup en commun: ce sont des leaders forts qui cherchent à rendre à leurs pays respectifs leur grandeur passée. Ceci pourrait d’ailleurs leur poser problème: "Deux tigres ne peuvent pas coexister sur une seule montagne", écrit le journal citant un proverbe chinois.
Les liens économiques sont un facteur clé des relations russo-chinoises, note le journal, mais la Russie ne peut pas se passer pour l’instant du marché européen. De son côté, la Chine n’est pas en mesure de sacrifier le partenaire commercial que constituent les Etats-Unis.
Toutefois, une pression occidentale excessive pourrait pousser les deux pays à resserrer leurs liens, constate The Diplomat.