Le porte-parole du Comité d'enquête de Russie (CER) Vladimir Markine a énuméré samedi, sur le site du Comité, les versions essentielles de l'assassinat de l'opposant russe Boris Nemtsov, retenues par l'instruction, y compris celle qui est "liée à une piste islamiste radicale".
"Boris Nemtsov a notamment reçu des menaces à cause de sa position sur l'exécution des journalistes à la rédaction du magazine Charlie Hebdo à Paris", lit-on dans le communiqué.
Selon M.Markine, le meurtre de l'opposant russe pourrait aussi être une provocation visant à déstabiliser la situation politique en Russie.
Boris Nemtsov, 55 ans, avait été premier vice-premier ministre du président Boris Eltsine à la fin des années 90 pendant un an et demi. Après l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000, il était devenu l'un des principaux opposants au nouveau chef de l'Etat. L'homme politique a été tué par balles dans la nuit de vendredi à samedi en plein centre de Moscou, devant le Kremlin.