Une centaine de manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade de l'Ukraine ce samedi pour commémorer les un an du Maïdan. Un rassemblement organisé par l'association Novopole et qui a malgré le mauvais temps et les vacances scolaires a su rassembler du monde avec la participation d'autres associations comme France-Russie et France-Donbass. Selon André Chanclu représentant du comité France-Donbass le principal objectif du rassemblement était la dénonciation des massacres dans l'Est de l'Ukraine:
Quelles ont été les valeurs que vous défendiez lors de ce rassemblement, qui a eu lieu une semaine après la signature du traité de paix entre la Russie et l'Ukraine en présence de l'Allemagne et de la France, quel était votre message?
Vous êtes donc témoin avec les associations que vous côtoyez que le cessez le feu n'est pas respecté et du coup vous dénoncez cette partie là?
Votre message a été entendu? Comment ça a été pris, est-ce qu'il y a des intervenants qui ont parlé, il y a eu des relais média? Des personnalités politiques qui sont venues vous soutenir?
J'aimerais bien, on se bagarre sur cette affaire depuis 1 an, on aimerait bien que les politiques nous apportent leur soutien, mais malheureusement les gens font la sourde oreille. Il y a eu quelques voix qui se sont élevées dans les médias, je pense à Jacques Attali, Jean-Pierre Chevènement, François Fillon, des personnalités de tout bords politiques, mais ils ne viennent pas nous aider pour autant, ils disent ça du fond de leur salon. Ils viennent dire qu'il faut quand même se méfier de ce régime de Kiev qui a quand même des odeurs de souffre et ne donne rien de bon pour l'avenir. Mais delà à nous aider — personne ne nous aide, on a nos petits moyens et puis c'est tout.
Vous ne pensez pas qu'avec cette intervention franco-allemande qu'il y a une compréhension qui s'est mise en place en Europe comme quoi ce n'est pas juste un conflit avec un méchant et un gentil, vous ne pensez pas qu'il y a eu cette compréhension?
De la part des autorités — je ne penses pas, de la part de certains médias — ça commence un peu à s'ouvrir. Dans la presse on continue de parler de rebelles, de forces loyalistes, il faudrait quand même que les journalistes commencent à ouvrir les yeux, pour moi les rebelles ce ne sont pas les gens de Donetsk et de Lougansk — ils n'ont jamais mené d'actions de rebelles, ils se sont défendus.