Et pourtant. Comment expliquer une évaluation si haute de la part des Etats-Unis? Et pourquoi le caractère unique du projet à Bouchehr est-il évoqué maintenant, lorsque la situation internationale à propos du programme nucléaire iranien est tellement tendue?
Notre correspondante Marina al Chalan a adressé ces questions à Hamid reza Azizi, collaborateur du Centre de l'étude de l'Eurasie à l'Université de Téhéran:
Le contrat russo-iranien pour la construction d'autres réacteurs à Bouchehr est encore à mettre en œuvre. L'expérience de coopération des deux pays dans ce domaine aidera à l'exécuter dans les délais prévus, est persuadé Hamid reza Azizi:
Ce mois nous avons été témoins de la volonté commune de l'Iran et de la Russie de développer leurs rapports de partenariat, tant dans la sphère du nucléaire civil que des échanges économiques et commerciaux. J'ose supposer, donc, que les difficultés que nous avons rencontrées lors de la construction du premier réacteur à cause des sanctions imposées à l'Iran, nous contournent. Les deux parties vont œuvrer à la réalisation du projet concernant le deuxième réacteur dans les délais prévus.
C'était un commentaire de l'expert iranien sur les perspectives de la construction du deuxième réacteur à la centrale nucléaire à Bouchehr, en Iran.
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