"Le problème est que pour l'instant, l'Iran ne nous a pas encore démontré qu'il voulait renoncer à la bombe; mais dès qu'il le fera, l'accord sera conclu", a indiqué le Président de la République.
Aux termes de l'accord intermédiaire signé le 24 novembre 2013 à Genève, l'Iran et les six médiateurs internationaux (Russie, Etats-Unis, France, Chine, Grande-Bretagne et Allemagne) devaient élaborer avant le 20 juillet un document définitif garantissant le caractère pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée graduelle des sanctions décrétées contre Téhéran. Or, ce délai n'a pas été respecté.
Les Six et Téhéran se sont alors donnés jusqu'au 24 novembre pour solder ce dossier épineux qui empoisonne les relations internationales depuis plus de dix ans. Ce nouveau délai n'ayant pas été respecté non plus, les négociateurs ont de nouveau reporté la date limite de la conclusion de l'accord, cette fois-ci au 30 juin 2015.