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Sapir: la résolution sur l’Ukraine, un pas dans le bon sens
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L'entente sur la résolution ouvre notamment la voie à la mise en place d'une force d'interposition entre les belligérants, estime Jacques Sapir. 18.02.2015, Sputnik Afrique
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actualités, international, ukraine, donetsk, debaltsevo, jacques sapir, osce, conseil de sécurité de l'onu, vers la paix en ukraine, accords de minsk-2 sur l'ukraine (février 2015), situation dans le donbass (2015)
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Sapir: la résolution sur l’Ukraine, un pas dans le bon sens
10:40 18.02.2015 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015) L'entente sur la résolution ouvre notamment la voie à la mise en place d'une force d'interposition entre les belligérants, estime Jacques Sapir.
La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’application de l’accord de Minsk du 12 février est une bonne chose, a déclaré dans une interview à Sputnik l’économiste français Jacques Sapir, spécialiste de la Russie.
"Cette résolution insiste en effet sur l’application intégrale de l’accord de Minsk, et l’on sait que des membres éminents du gouvernement de Kiev s’y sont refusés, jetant un doute certain quant à l’application réelle et honnête de cet accord", décrypte l’analyste.
"Devant l’impossibilité de régler actuellement le conflit entre Ukrainiens, il est nécessaire d’internationaliser le cadre des discussions. De ce point de vue, la tentative de l’Allemagne et de la France d’aboutir à un règlement dans le cadre européen semble avoir elle aussi échouée. Il est clair pour tous que les Etats-Unis sont aujourd’hui une partie prenante à ce conflit par leur soutien financier et politique, et aussi indirectement militaire, au gouvernement de Kiev. Eux seuls ont la capacité d’exercer des pressions suffisantes sur ce gouvernement pour le convaincre d’appliquer cet accord", estime M. Sapir.
"Alors que les insurgés semblent avoir triomphé dans la « poche » de Debaltsevo, les conditions sont probablement réunies pour une application réelle du cessez-le-feu. J’ai dit et écrit depuis près de 6 mois que cette application nécessiterait l’envoi d’une force de Casques bleus par les Nations unies. La résolution du Conseil de sécurité, qui n’a pu être votée qu’avec l’accord de la Russie et de la Chine, peut être le premier pas conduisant à l’envoi de cette force d’interposition, et par là, le premier pas vers un accord politique dont les bases ont été dessinées dans l’accord de Minsk du 12 février", conclut M. Sapir.
Les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont appelé mardi dans une déclaration unanime les belligérants de l'est de l'Ukraine à "cesser immédiatement les hostilités". Ils les enjoignent en outre de "respecter les accords conclus à Minsk, notamment en facilitant l'accès pour les observateurs de l’OSCE" chargés de surveiller l'application de ces accords.
Les pays membres "expriment de graves inquiétudes devant la poursuite des combats" dans la région de Debaltsevo, où sont piégés plusieurs milliers de militaires ukrainiens. Ils invitent les belligérants à "traiter avec humanité les individus qu'ils détiennent".