"Les parties examineront la situation qui a résulté de la position non constructive de la Commission européenne. Cette position nous a poussés à abandonner le projet de gazoduc South Stream pour choisir une autre option", a déclaré M. Ouchakov.
"Cette option fera l'objet d'un échange de vues", a affirmé le conseiller du président russe.
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Selon lui, "la Russie fournit près de 80% du pétrole et 70% du gaz naturel consommés par la Hongrie.
"Ce pays revêt une grande importance pour nous aussi bien en tant que marché d'écoulement de nos hydrocarbures qu'en tant que pays transitaire potentiel. Nous sommes prêts à engager un dialogue et un partenariat mutuellement avantageux dans ce domaine", a indiqué M. Ouchakov.
Début décembre, la Russie a déclaré qu'elle renonçait au projet South Stream censé acheminer du gaz russe par le fond de la mer Noire vers la Bulgarie et d'autres pays de l'UE. Le projet a été abandonné, entre autres, en raison de la position hostile de l'UE.
La nouvelle formule proposée par Moscou prévoit la construction, par le fond de la mer Noire, d'un deuxième gazoduc entre la Russie et la Turquie (Turkish Stream) et la mise en place d'un hub gazier à la frontière turco-grecque.