Moscou déplore la décision de l'UE d'élargir sa "liste noire" liée à la crise ukrainienne, mais ne veut pas participer à la "guerre des sanctions", a déclaré l'ambassadeur itinérant russe Anvar Azimov.
Lundi, l'Union européenne a ajouté 19 noms à sa "liste noire" de personnalités considérées comme responsables de la situation dans le sud-est de l'Ukraine. Parmi ces dernières figurent notamment deux vice-ministres russes de la Défense, le chef adjoint de l'état-major général des forces armées russes et deux députés de la Douma.
"Nous déplorons l'élargissement de la liste noire de l'UE. Nous sommes conscients qu'il s'agit de la réaction de Bruxelles au pilonnage de Marioupol en janvier, bien que les responsables de cette attaque n'aient pas encore été identifiés", a déclaré le diplomate dans une interview à RIA Novosti.
Selon M.Azimov, les dirigeants de l'UE auraient pu "s'abstenir de poursuivre la guerre des sanctions" compte tenu des ententes conclues récemment à Minsk.
"Nous ne souhaitons pas que cette guerre des sanctions continue, et nous envisagerons avec pondération les mesures de riposte", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.