Le procureur a également mis en cause le ministre argentin des Affaires étrangères Hector Timmerman et deux hommes politiques, Andrés Larroque et Luis D'Elia, qu'il accuse d'avoir élaboré un plan visant à protéger l'Iran, soupçonné d'avoir commandité l'attaque de 1994.
M.Pollicita a ainsi formellement validé l'accusation pour entrave à la justice formulée par le procureur chargé de l'enquête sur l'attentat Alberto Nisman, retrouvé mort le 18 janvier dernier. Selon les médias, M.Nisman avait même rédigé un mandat d'arrêt contre la présidente argentine.
L'attentat de 1994 contre la mutuelle juive AMIA a fait 85 morts à Buenos Aires.