Le dirigeant de l'organisation ultranationaliste ukrainienne Secteur droit, Dmitri Iaroch, a déclaré que la branche armée de l'organisation ne reconnaissait pas l'accord de Minsk et "se réservait le droit de poursuivre les opérations militaires conformément à ses propres plans tactiques".
Selon lui, le Secteur droit poursuivra le déploiement de ses dispositifs de combat et de réserve, l'entraînement et l'approvisionnement matériel et technique de ses effectifs et continuera à coordonner ses activités militaires avec le commandement de l'"opération antiterroriste spéciale", les brigades des forces armées ukrainiennes, les bataillons de volontaires du ministère de la Défense et les troupes du ministère de l'Intérieur.
Organisation d'inspiration néonazie, le Secteur droit réunit des nationalistes radicaux ukrainiens. En janvier et février 2014, ses membres ont participé aux affrontements avec la police et à l'occupation illégale de bâtiments administratifs. En avril dernier, ils ont pris part à la répression du mouvement de protestation dans l'est de l'Ukraine.
En novembre 2014, la Cour suprême de Russie a mis le Secteur droit sur la liste des organisations terroristes. Dmitri Iaroch fait l'objet de poursuites pénales en Russie pour appels aux activités terroristes.