Le début de la campagne électorale en prévision des présidentielles aux Etats-Unis jette l'ombre sur le sommet sino-américain, estime le directeur du Centre d'études socio-politiques Vladimir Evseev. Barack Obama sera, le plus probablement, remplacé par un républicain qui apportera des correctifs substantiels à la politique étrangère.
Il est peu probable que les parties opèrent un jalon dans le règlement de tous les problèmes. Or, on ne saurait exclure des démarches symboliques de part et d'autre. Les deux grands Etats entretiennent les liens économiques étroits et ont un potentiel militaire substantiel. De ce fait, ils prennent conscience de la nécessité de concerter leurs intérêts, de prévenir une confrontation sérieuse. C'est ce qui poussera Xi Jinping et Barack Obama à concerter les intérêts et à se réconcilier.
Le chef de la diplomatie chinoise Wan Yi visitera début avril Moscou pour terminer les préparatifs à la visite du président de la RPC Xi Jinping. Celui-ci participera en mai à Moscou aux solennités consacrées au 70ème anniversaire de la Victoire dans la Seconde guerre mondiale. Le président de Russie Vladimir Poutine prendra part, quant à lui, début septembre à Pékin aux manifestations à l'occasion du 70ème anniversaire de la victoire du peuple chinois dans la guerre contre le Japon.