Le retrait des armes lourdes sera essentiel pour le règlement de la crise en Ukraine, a estimé lundi à Bruxelles le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
"Il reste du chemin à faire", a reconnu M.Fabius, évoquant "toute une série de questions" en suspens, comme le retrait des "armes lourdes", "le respect des frontières" ou encore le statut juridique pour les bastions séparatistes de Donetsk et Lougansk.
Et d'espérer que la prochaine rencontre à Minsk ne serait pas sans résultat.
A la question de savoir si la ligne de démarcation tracée dans le Protocole de Minsk pouvait se déplacer, M.Fabius a fait remarquer: "Mais depuis, la réalité sur le terrain s'est déplacée au détriment des forces ukrainiennes. Il faut toutefois rester le plus possible dans l'accord de Minsk".
Signé en septembre, l'accord de Minsk prévoyait un cessez-le-feu jamais véritablement appliqué.