Cette information a été rapportée, après les consultations téléphoniques des quatre dirigeants hier, par leurs représentants. "Les participants s'attendent à ce que les efforts de Minsk conduisent à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel", a annoncé le service de presse de Porochenko.
Le fond du plan de paix proposé par Merkel et Hollande pour mettre un terme à la confrontation armée dans l'est de l'Ukraine n'a pas été dévoilé. Les négociations sont très difficiles, explique une source proche de l'administration du président ukrainien. "Étant donné que personne ne fait de déclarations émotionnelles ou négatives, des chances demeurent. C'est pourquoi tout le monde est très prudent dans les appréciations et les dosages de l'information", ajoute la source.
Il est fort probable qu'une solution tactique sera trouvée, qui gèlera le conflit pendant un certain temps, estime le politologue Evgueni Mintchenko. "D'autre part, il est évident que le potentiel d'agression des deux côtés n'est pas encore épuisé, et je pense que de nouveaux éclats sont inévitables", précise-t-il.
Le conflit pourrait également reprendre et s'amplifier, entraînant potentiellement la Russie dans son sillage, note Evgueni Mintchenko. Mais cette probabilité est faible, affirme-t-il.