Il est persuadé que la visite de ces politiciens européens de premier plan à Kiev et à Moscou est un bon signal. "Cela signifie que les Européens sont prêts à adopter une position de médiateurs, mais il est très difficile de prédire dans quelle mesure cette mission sera une réussite", estime l'expert.
"Ces questions sont également associées au sort des relations russo-européennes. Et pas seulement du point de vue d'un assouplissement des sanctions mais aussi de l'évolution stratégique des relations à court terme", déclare-t-il.
Une issue imprévisible
"Cela explique parfaitement l'hystérie de la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, qui a exigé de conclure immédiatement une trêve et de libérer les soldats de l'armée ukrainienne", affirme l'expert.
L'expert doute que les entretiens futurs puissent déboucher sur la paix ou un statut acceptable pour le Donbass.
Les autorités ukrainiennes ont lancé en avril 2014 une opération militaire dans le Donbass contre les habitants de la région révoltés par le coup d’État de février 2014. Selon les dernières informations de l'Onu, ce conflit a déjà fait plus de 5 300 victimes civiles. Depuis le 9 janvier l'intensité des bombardements sur la région a augmenté, de même que le nombre de victimes.