La délégation russe a exhorté l’Occident à "serrer la bride" à l’administration kiévienne. Selon les observateurs, la paix au Donbass n’arrange ni Kiev ni son sponsor essentiel: Washington.
Bref, Kiev profite traditionnellement des événements à Marioupol et des tragédies dans l’Est de l’Ukraine pour attiser l’hystérie, a déclaré le porte-parole de la Russie à l’ONU Vitali Tchourkine:
"Les accusations sont adressées sans tarder aux milices populaires. Kiev exhorte les capitales des pays occidentaux à lui prêter un concours financier et militaire. Or, la propagande terminée, il n’y a plus d’intérêt à développer le sujet ni à enquêter".
Moscou n’a assisté jusqu’à présent à aucune tentative d’examiner d’une manière constructive les origines authentiques de la crise intérieure ukrainienne, de rechercher une issue.
Cependant, la situation n’est pas tellement déplorable. Il existe des politiciens réalistes à Kiev. D’après les récentes données, le leader de l’organisation publique "Choix ukrainien" Victor Medvedtchouk est arrivé à Donetsk où il s’est entretenu avec les leaders des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk: Alexandre Zakhartchenko et Igor Plotnitski. Selon le secrétaire de presse du président de Russie Dmitri Peskov, le Kremlin se montre prudemment optimiste. Les parties ont procédé aux consultations préalables à Donetsk en prévision des pourparlers en "format de Minsk".