"Tous les participants à la discussion se sont mis d'accord sur le fait que le niveau de confiance se situe dans une zone très dangereuse: la zone rouge", a déclaré le parlementaire.
Selon lui, des "éléments de méfiance existaient également dans le passé", mais la crise ukrainienne "a fait exploser la situation". Il faut déployer des efforts substantiels pour surmonter cette crise. A cet effet, il est indispensable d'engager un dialogue, en premier lieu au sein de l'APCE, estime Sergueï Narychkine.
"Sans dialogue, il est impossible de rétablir la paix, la loi et la justice sur le sol ukrainien. Sans dialogue, le risque de désintégration de l'Ukraine augmentera", a souligné le parlementaire, invitant ses collègues de l'APCE à mettre en place un dialogue franc et ouvert.
Kiev mène depuis le 15 avril dernier une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février 2013. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait plus de 5.000 morts parmi les civils. En septembre dernier, les autorités de Kiev et les insurgés des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk ont conclu un cessez-le-feu à Minsk sous la médiation de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Cette trêve a régulièrement été violée par les deux parties qui s'accusent mutuellement d'en être responsables.
Les tirs se sont considérablement intensifiés le 9 janvier, en premier lieu dans la région de Donetsk. Moscou estime que les événements en cours dans le Donbass confirment les pires craintes concernant l'intention de Kiev de recourir à la force pour régler le conflit dans l'est de l'Ukraine.