La Marche pour la vie, traditionnellement dédiée à la dénonciation de l'avortement, avait choisi pour sa 10e édition de s'élever contre «la légalisation de gestes euthanasiques», quatre jours après un débat sur la fin de vie à l'Assemblée nationale, autour d'un texte déposé par Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS).
Derrière la banderole de tête «Je suis Vincent Lambert», avaient pris place Viviane Lambert, sa mère, l'avocat de cette dernière, Jérôme Triomphe et, en blouse blanche et stéthoscope, le neurologue Xavier Ducros, conseiller médical des parents de Vincent Lambert.
Viviane Lambert était venue «se battre» pour son fils, victime d'un grave accident de la route en 2008, atteint de lésions cérébrales irréversibles et dont elle refuse l'arrêt des soins.
Les organisateurs de la Marche font un lien direct entre l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et «le droit à mourir dans la dignité" et, pour les malades incurables, de «bénéficier d'une sédation profonde et continue», comme proposé par Jean Leonetti et Alain Claeys.