La police judiciaire et les démineurs français ont continué vendredi de rechercher les explosifs dans la ville de Béziers où cinq personnes dont quatre russes d'origine tchétchène ont été arrêtées lundi soir, a rapporté la chaîne de télévision France 3.
Selon le Parquet spécial de Marseille, entre un et deux kilos d'explosifs seraient cachés à Béziers. Toutefois, les recherches lancées sur indications d'un suspect interpellé lundi n'ont pas abouti.
Une petite quantité de peroxyde d'acétone (TATP), un explosif artisanal pareil à celui utilisé lors de l'attentat du marathon de Boston aux Etats-Unis, a déjà été découvert lundi à Béziers.
Les médias français ont rapporté mardi que cinq ressortissants russes originaires de Tchétchénie soupçonnés de préparer un attentat avaient été interpellés à Béziers et à Saint-Jean-de-Védas (Hérault). Selon la chaîne BFM TV, les Tchétchènes âgés entre 24 et 37 ans ont été placés en garde à vue à Béziers. L'agence d'information autrichienne APA a plus tard annoncé qu'un Autrichien figurait parmi les cinq suspects.
Le procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet, a déclaré mercredi que la police privilégiait la piste du grand banditisme dans l'affaire des originaires de Tchétchénie interpellés en France.