Vague d'arrestations en France après les attentats de Paris

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Les recherches se poursuivent pour retrouver les complices des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly, qui ont tué 17 personnes à Paris, écrit lundi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Les recherches se poursuivent pour retrouver les complices des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly, qui ont tué 17 personnes à Paris, écrit lundi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

Une opération d'envergure a été menée par la police en fin de semaine dernière dans cinq villes d'Île-de-France. Douze personnes ont été placées en garde à vue, dont quatre femmes.

Toutes sont "connues des services de police pour des faits de droit commun", précise le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, et aujourd'hui elles sont soupçonnées de soutien logistique aux terroristes, notamment de leur avoir fourni des moyens de transport et des armes.

Une semaine plus tôt, les services de renseignements avaient identifié ces complices, sous surveillance 24h/24. D'après les sources policières, les forces de l'ordre avaient réussi à déterminer le cercle de suspects en écoutant leurs conversations téléphoniques et grâce à une analyse minutieuse des preuves matérielles découvertes dans les appartements où résidaient dernièrement les trois terroristes.

Les criminalistes ont notamment fait une belle "prise" dans l'appartement de Chantilly loué du

2 au 9 janvier par Amedy Coulibaly, qui a abattu quatre juifs dans un supermarché casher.

Les traces de présence de plusieurs individus y ont été découvertes. Notamment des empreintes digitales très "parlantes" et des échantillons d'ADN prélevés sur des boîtes de pizza.

Parmi les personnes interpellées, deux individus ont particulièrement intéressé les services antiterroristes français, mais leurs noms n'ont pas été dévoilés. L'un d'eux est une connaissance de longue date de Coulibaly. "Un colosse de presque deux mètres", a dévoilé un policier présent lors de son interpellation dans le quartier de la Grande Borne. Un autre interpellé a également été trahi par les traces d'ADN qu'il a laissées, coïncidant avec celles découvertes sur le pistolet Tokarev retrouvé à côté de Coulibaly dans la supérette casher. Cette arme a été utilisée dans la soirée du 7 janvier après l'attaque contre la rédaction de Charlie Hebdo et l'assassinat d'une policière de 26 ans à Montrouge.

 

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