"Il est très important pour nos deux pays d'assurer la transparence dans l'application du Traité START", a déclaré M. Haney devant les membres de l'Atlantic Council à Washington.
"C'est pourquoi nous jugeons capital de poursuivre ce travail. Malgré les désaccords [avec la Russie] sur l'Ukraine et la Crimée, nous poursuivrons nos inspections réciproques conformément au plan conçu dans le cadre de ce traité", a affirmé le chef du Stratcom.
Plus tôt cette semaine, le directeur du département de la sécurité et du désarmement du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Oulianov, a déclaré à RIA Novosti que la Russie pourrait réviser son attitude envers le traité START en raison du "comportement inamical" des Etats-Unis.
"Nous n'avons pas pour le moment entrepris de démarches concrètes dans ce domaine, mais je n'exclus pas que Washington puisse nous contraindre à les déployer et à modifier notre politique en la matière. Ce serait un geste parfaitement logique, vu le comportement inamical des Etats-Unis", a indiqué le diplomate.
Selon lui, il peut d'agir notamment d'une réduction de la coopération dans le cadre du Traité START et dans le domaine de la non-prolifération des armes nucléaires.
La Russie et les Etats-Unis ont signé le troisième Traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) le 8 avril 2010 à Prague. Entré en vigueur le 5 février 2011 pour une période de 10 ans, ce document prévoit un maximum de 1.550 ogives nucléaires déployées pour chacun des deux pays, soit une réduction de 30% par rapport au niveau établi par le Traité de désarmement nucléaire conclu le 24 mai 2002 à Moscou.