"Ce projet demandera un peu plus de temps que South Stream", a déclaré M.Kouprianov sur les ondes de la radio Kommersant FM, précisant que "les travaux de conception effectués dans le cadre du projet South Stream se trouvaient à une étape plus avancée".
"Concernant le gazoduc Turkish Stream, nous devons réaliser une série de travaux supplémentaires. Le projet avancera plus vite lorsque nous aurons défini avec Ankara le point de sortie du pipeline sur le littoral turc", a précisé Sergueï Kouprianov.
Le 1er décembre, lors de sa visite en Turquie, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou ne pouvait plus poursuivre la réalisation du projet South Stream en raison de la position hostile de l'Union européenne. Par ailleurs, la Russie n'a pas été autorisée par Sofia à construire le gazoduc dans la zone économique exclusive de la Bulgarie.
La nouvelle formule proposée par Moscou prévoit la construction d'un deuxième gazoduc entre la Russie et la Turquie par le fond de la mer Noire et la mise en place d'un hub gazier à la frontière turco-grecque.