C’est une question sérieuse dans le contexte des marches grandioses en faveur des valeurs de la démocratie européenne qu’il est nécessaire de protéger contre les extrémistes islamistes y portant atteinte. La France se montre prête à être à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme international.
Fait révélateur : l’archevêque catholique de l’Etat nigérian de Jos où sévit la secte islamiste Boko Haram Ignatius Kaigama a déclaré le 12 janvier dans une interview à la BBC World : « J'observe la réaction très positive du gouvernement français pour s'attaquer à la question des violences religieuses après le meurtre de citoyens du pays »…
Selon l’AFP, Charlie Hebdo paraîtra après l’attentat commis à son égard. La rédaction de « Libération » éditera mercredi en signe de solidarité professionnelle le numéro de la revue tiré à trois millions d’exemplaires. La Une de ce numéro représente Mahomet, une larme à l'œil, tenant une pancarte « Je suis Charlie », sous le titre « Tout est pardonné »…. Il est peu probable que cet acte raffermisse la solidarité au sein de la société française. Il accentuera, par contre, les relations entre les communautés religieuses dans le pays. La police parisienne a enregistré ne fut-ce que pendant 24 heures après les « marches démocratiques » près de 50 affrontements interconfessionnels.
La France aura maintenant de nouveaux ennemis dans le monde islamique. Le géopolitologue belge Luc Michel, administrateur général de l’ONG « Observation eurasienne pour la démocratie et les elections », animateur d’«Afrique Media TV», parle dans une interview accordée par téléphone de Paris à notre observateur des récents événements en France, en envisageant leurs origines et en évaluant d’éventuelles conséquences :
