Telles sont les questions que tous les gens se posent après cette marche républicaine commis à Paris dimanche dernier à coups d’un grand tapage médiatique avec les gorilles de la sécurité qui ont inondé la voie publique entre la République et Nation. Mais une fois les peaux de banane balayées et les poubelles faites, on se demande à quoi se frotte-t-on quand on habite Villemomble ou Saint-Ouen, Massy-Palaiseau ou même Chatou dans les Hauts-de-Seine ? Sans parler des quartiers sensibles de Marseille ou de Lyon ? Je pourrais vous citer toutes les villes françaises sans exception, mais ce n’est pas la géographie qui compte ! Encore moins que les cris des Hollandistes déchaînés ; on se demande pourtant s’ils vont crier de la même façon lorsqu’ils se retrouveront sur une station du RER ligne C avec des soldats aguerris de l’EIL qui ont appris à décapiter au couteau ! On se demande également pourquoi il n’y a pas eu de démentis de la part de l’Elysée sur les fonds du Qatar qui font vivre la France depuis belle lurette. Il est de notoriété publique que cet Etat-nain draine l’argent terroriste. On ne comprend toujours pas pourquoi la Turquie et l’Arabie Saoudite se sont faites représenter lors de cette grande hypocrisie de la marche républicaine dominicale quand on sait sciemment que c’est bien ces Etats-là qui sont les premiers intéressés dans l’expansion du terrorisme à travers le Proche-Orient et l’Europe.
Il est également intéressant de constater l’absence des raids contre les milieux islamistes dans la banlieue ! Mais quoi ! S’il s’agit des cercles des terroristes abattus à éradiquer, on a du pain sur la planche. Mais il aurait suffi que quelques musulmans pacifiques sortent dans la rue à l’occasion de la marche pour que l’Elysée déclare son satisfecit et oublie la loi du talion.
On est également surpris par l’absence de la discussion sociétale sur le rétablissement de la peine capitale. Le silence tonne ! Personne ne pipe mot ! Pourtant c’est bien la foule composée de Monsieur et Madame Chacun qui se retrouve dans le collimateur avec la camionnette qui a allongé 6 personnes d’affilée ou d’autres exactions commises jusqu’à Fontenay-sous-Bois où un joggeur s’est fait prendre pour cible.
Il est clair, net et précis qu’il ne s’agit pas des choses qui vont se tasser à la longue ; Et si la France sort de son splendide isolationnisme, il lui serait intéressant d’apprendre que la Russie s’est bel et bien frottée à la même situation à la fin de la première Guerre de Tchétchénie lorsque les terroristes ont dynamité deux immeubles à Moscou. Il s’agissait des ILM hauts de 16 étages. Et les deux tours se sont écroulées. Personne d’ailleurs n’a présenté à l’époque ses condoléances à la Russie qui, elle, n’a pas omis présenter les siennes après l’attaque aérienne contre les Tours à New-York. Poutine a réagi sec : « il a appelé à noyer les terroristes dans le WC » ! Quelques années plus tard les Tchétchènes musulmans, partisans de l’ordre, ont su faire régner la loi dans leur partie du territoire national russe. Eh oui ! C’est bien les Tchétchènes et point les troupes fédérales qui ont su neutraliser l’infiltration des éléments subversifs sur le sol national en Russie. Et les terroristes ne s’aventurent plus là-bas – d’autant plus, qu’à l’instar de l’expérience israélienne, les Tchétchènes appliques la responsabilité collective de la famille de terroriste. Ce qui veut dire que, s’il prend la clé des champs, c’est sa famille qui va répondre et sa maison qui sera démolie. Alors on pourra parler d’une expérience positive en France lorsque les musulmans français prendront eux-mêmes les armes contre ces pervertis qui souillent la perception de l’islam par les Européens chrétiens. C’est bien les musulmans qui doivent châtier leurs criminels et point la Police Nationale qui agira, bien sûr, mais qui doit se sentir soutenue par les habitants des quartiers chauds.
Malheureusement, on est encore très loin du résultat escompté et c’est là justement où le bât blesse. Alors êtes-vous ou n’êtes-vous pas Charlie n’est pas la vraie question ! La bonne c’est de ne pas se rendre Charlot pour se retrouver, au bout d’une dizaine d’années, sous une occupation étrangère.