"Les sanctions sont inutiles, elles sont en plus néfastes pour la politique extérieure et pernicieuses pour l’économie italienne. J’espère que le gouvernement italien prendra l’initiative de modifier la politique européenne", a indiqué Berlusconi dans une interview au journal Il Messaggero publiée lundi.
Selon l’homme politique âgé de 78 ans, la Russie est un allié naturel de l’Europe contre "le fondamentalisme islamique » et « la menace terroriste".
"Admettre que la tension actuelle puisse détruire l’ambiance de coopération résultant de l’accord de Pratica di Mare, quand la Russie est devenue grâce à notre politique extérieure alliée stratégique de l’OTAN et membre du G8, serait une grave erreur", a ajouté Berlusconi.
"On a l’impression de voir revenir les temps de la guerre froide, mais j’espère que les événements tragiques de Paris permettront de comprendre à nous tous qui sont nos véritables ennemis", a conclu Berlusconi.