Une fête laïque et familiale
Pendant une très longue période, la fête de Noël, célébrée le 25 décembre, était considérée comme la fête principale. Pour célébrer cette fête, les familles décoraient un arbre de Noël. La Nouvelle année était une fête familiale et laïque. Mais les membres de la famille impériale avait l’habitude d’effectuer des visites familiales le 1er janvier.
L’un des événements festifs célèbres de l’époque furent les bals de Moscou. Ces événements réunissaient les membres de la haute société moscovite.
Malheureusement, le Petit palais Nikolaïveski, la résidence de la famille impériale où étaient organisés les bals, a été détruit. A l’origine, il se trouvait sur le territoire du Kremlin.
En outre, des réceptions festives étaient organisées dans la résidence du général-gouverneur sur la place Skobelevskaïa de Moscou (actuellement place Tverskaïa). Ce bâtiment a été construit en 1782. Actuellement ce bâtiment abrite la mairie de Moscou.
Une fête soviétique et officielle
Le décret de 1918, en vertu duquel la Russie adoptait le calendrier grégorien, a également interdit la célébration de la fête de Noël. Ainsi les arbres de Noël ont disparu des foyers pour les fêtes de fin d’année.
Dans les années 1920, suite à la reconstruction du Grand Palais du Kremlin, les festivités du Nouvel an étaient organisées au théâtre Bolchoï et seuls les fonctionnaires du parti et des membres du Comité du Parti communiste de la ville de Moscou y étaient admis. Vers le milieu des années 1930, l’arbre de Noël est redevenu l’attribut des fêtes de fin d’année, mais on le décorait pour la fête de fin d’année et non plus pour Noël.
Dans les cours de certaines maisons d’habitation, les comités d’habitants avaient pour tradition de décorer leur propre arbre de Noël et inviter tous les locataires des maisons à se joindre à la fête.
L’Union soviétique est ainsi devenue le seul pays au monde où la fête du 31 décembre a intégré des attributs de la fête de Noël.
