"Nous accepterons n'importe quel scénario concernant la livraison des Mistral. Peu importe que ce soit le 31 décembre 2014 ou le 1er janvier 2015. Nous attendrons la décision de la France", a déclaré M. Borissov aux journalistes.
La livraison du premier des deux Mistral, le Vladivostok, aurait dû avoir lieu cet automne, mais elle a été suspendue par le président français François Hollande sine die au motif que les conditions permettant de le faire "n'étaient pas réunies". Moscou a déclaré pour sa part attendre soit les navires, soit le retour de l'argent versé.
Début décembre, le premier ministre français Manuel Valls a déclaré qu'il serait encore prématuré de parler de l'échec du contrat sur les Mistral.
Il n'en reste pas moins que les 400 marins russes arrivés au port français de Saint-Nazaire le 30 juin dernier pour se former au maniement des porte-hélicoptères Mistral et amener le premier d'entre eux au port de Saint-Pétersbourg ont définitivement quitté la France.