"Le Conseil a adopté des sanctions supplémentaires importantes concernant les investissements et le commerce avec la Crimée et la ville de Sébastopol (...). A compter du 20 décembre, les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l'UE ne peuvent plus acheter des biens immobiliers ou des entités en Crimée, financer des entreprises de Crimée ou fournir des services connexes", lit-on dans un communiqué du Conseil.
Les opérateurs de l'UE se voient interdire de fournir des services liés au tourisme en Crimée et à Sébastopol. Les navires de croisière européens ne pourront plus faire escale dans les ports de Crimée, sauf cas d'urgence. Toutefois, les contrats existants seront honorés jusqu'au 20 mars.
Il sera également interdit d'exporter des biens et technologies vers la Crimée et Sébastopol. Cette sanction concerne les transports, les télécommunications, la production de pétrole, de gaz et d'autres ressources minières.
Il s'agit du troisième train de sanctions visant spécifiquement la Crimée, les deux premiers remontant à juin et juillet.