La France et la guerre contre le djihadisme au Sahel

La France et la guerre contre le djihadisme au Sahel
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La récente réunion du groupe «5х5» s’est terminée vendredi 12 décembre à Grenade, dans le Sud de l’Espagne.

Cinq pays européens du Nord de la Méditerranée : Espagne, France, Malte, Portugal et Italie ainsi que cinq Etats du Sud du bassin de la Méditerranée : Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie et Libye sont membres du groupe.

Les délégués à la réunion : cette fois les ministres de la défense des dix pays du groupe ont essayé d’ébaucher les contours de la stratégie commune de lutte contre les groupes terroristes djihadistes ayant intensifié ces derniers temps leurs activités au Sahel. La spécialiste des questions internationales Armelle Charrier a raconté dans une interview accordée à France-24 que les ministres de la défense du groupe 5х5 ont envisagé la coordination des efforts dans la lutte antiterroriste parce qu’« une contamination de la menace djihadiste qui, à partir du moment où elle éclot dans le Sahel, peut ensuite emprunter des voies qui la mèneront aux rives de la Méditerranée ».

La France a assumé ces dernières années et assume jusqu’à présent le fardeau le plus lourd de cette lutte. Paris essaie depuis longtemps, malgré sa présence militaire substantielle dans la région : trois mille soldats instruits et armés, le soutien depuis l’air, notamment des drones, de faire en sorte que l’UE, en premier lieu les alliés européens au sein du groupe 5x5 participent à la lutte contre les groupes djihadistes. L’africaniste en vue de l’Ecole des études des sciences sociales Jean-Pierre Dozon, a dit, en particulier, à ce sujet, dans une interview accordée par téléphone à notre observateur Igor Yazon.

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