Actuellement le système Beidou est entièrement opérationnel pour ses usagers dans la région d’Asie-Pacifique. Il n’y a pas de raisons de douter de sa capacité à offrir, vers 2020, des services de navigation par satellite et de géolocalisation à l’échelle mondiale. L’interaction entre GLONASS et Beidou a un rapport direct à ces plans de la Chine, a informé Evguéni Belianko :
« Nous coopérons sur plusieurs directions. L’une d’elle est l’exploitation commune de l’infrastructure terrestre du système de géolocalisation. Cela augmentera la précision de GLONASS et de Beidou. »
La Russie et la Chine prévoient d’interagir aussi en matière d’aménagement d’un espace uni de sécurité routière du Pacifique à l’Atlantique.
« Nous ne doutons pas de réussir en coopération avec la Chine d’assurer la compatibilité des systèmes de navigation et d’information sécurisés. Cela permettra un même niveau de services au regard de la sécurité lors du franchissement de la frontière sino-russe dans le cadre du projet de corridor de transport Chine-Kazakhstan-Russie-Europe. Ce qui est, certainement, la solution des tâches stratégiques du point de vue des intérêts nationaux. »
Vers 2020 la Chine programme de mettre sur orbite un groupe de 35 satellites, dont 5 évolueront sur orbite géostationnaire. Ce système permettra d’offrir des services de positionnement, de navigation, de temps exact, de topographie, de télécommunications, ainsi que de prévenir les usagers des catastrophes naturelles en tout point du globe. /N